Résumé / Présentation
Tobias Park, jeu 01/03/2018 - 18:41

Je vous rassure tout de suite, pas de bouleversement dans le modèle de notre championnat pendant la trêve Olympique : les play-off commencent bel et bien par des ¼ de finales. Ce match s’apparentait  sacrément à un 1/8ème de finale malgré tout :  entre des aigles amenés à jouer encore deux fois Berne pendant que Langnau va lui affronter des aviateurs de Kloten depuis bien longtemps cloués au sol, les cinq points d’avance (en réalité 6 grâce à une confrontation directe favorable) dont nous disposons désormais sur l’adversaire du soir et dernier concurrent dans la course pour les séries finales, pourraient bien s’avérer décisifs.

 

Perspective un peu ternie malgré tout par une vision cauchemardesque : celle de potentiellement affronter le SCB lors des… neuf prochains matchs. Gageons que la rédaction prendrait les mesures adéquates pour ma santé mentale et la qualité de vos lectures, m’écartant temporairement de toute activité rédactionnelle. J’aurais au moins la satisfaction de ne pas sombrer seul dans la folie, tant il me paraitrait improbable qu’un certain Danny Kurmann reste solide devant une telle série de matchs entre Aigles et Ours, sans la moindre possibilité d’intervention.

 

Mais nous n’en sommes pas tout à fait là. Une chose après l’autre.

 

Le défi du soir s’annonçait donc coriace : évoluer sur un rythme de play-off au sortir de… trois semaines de pause, jouer en patron mais en évitant le petit surplus d’engagement qui nous rendrait vulnérable aux contres lancés par un Langnau jouant très replié depuis que repris par l’entraineur Heinz Ehlers, ou encore mettre de l’intensité tout en évitant de trop réveiller le public à l’occasion chaud de l’Ilfis. Pour ce faire, Woodcroft bénéficiait enfin d’une équipe au quasi complet à l’exception notable et surprise de Cody Almond, rattrapé par le Karma puisqu’il s’est blessé avec la Nati alors qu’il assénait un énième coup vicieux.

 

Globalement, l’objectif a donc été atteint, les aigles sont repartis avec trois points et, motif de réjouissance, la différence s’est finalement faite à des niveaux relativement inattendus mais ô combien importants à l’aube d’éventuelles séries finales : Mayer a enfin été capable de livrer un match propre de bout en bout et, surtout, les situations spéciales ont été négociées à merveille. Visez un peu : 1/1 en supériorité numérique, 5/5 en infériorité. Certaines observations pourraient venir pondérer un peu ces statistiques, mais ne crachons pas dans la soupe.

 

Enfin si, un peu quand même. Mais plutôt au sujet de notre fin de match qui nous a vu enquiller à la suite (et en partie imbriquées) trois pénalités par maladresse ou bêtise : un surnombre (sur lequel Rubin n’a pas bonne mine), un cross check (sur lequel Rubin a définitivement mauvaise mine) et, pour parachever ce chef d’œuvre de gestion de fin de match, deux minutes contre Tömmernes pour avoir dégagé dans le public. Sans un excellent box-play et (soyons honnêtes) un power-play indigent des Tigres, nous pourrions être à cette heure aussi proche des play-out que nous le sommes finalement des play-off.

Les bières

Robert Mayer

Solide

Noah Rod

Gros travail défensif hier soir

Les unités spéciales

Parfaites ! (Ca demandera quand même confirmation…)

Daniel Rubin

C'est pas NOUS qui nous acharnons, c'est lui

Le SCB

J'en profite vu que je doute que j'écrirai sur cette série le cas échéant

Le LHC

Pour arroser dignement leur passage en rouge sur le Teletext