4 octobre 2017

Mark French, l’entraîneur de FR Gottéron, a sans doute dû se dire qu’il y a des soirées comme celle d’hier, qui servent vraiment à quelque chose: ses hommes ont non seulement marqué (hé oui, après 137 minutes), mais les buts sont enfin venus des crosses de ceux qui avaient été incapables de contribuer à la maigre production offensive de son groupe jusqu’ici: Meunier (2e), Vauclair (24e) et Neuenschwander (32e) ont tous inscrit leur premier filet de l’exercice. La production des joueurs de soutien a été déterminante et cela a facilité la vie de tout le monde dans le camp fribourgeois.

 

Les Dragons en ont aussi profité pour affiner les réglages. La défense, pour commencer, a resserré les rangs. Terminé les boulevards des derniers matches en zone médiane. Les hommes de French, qui avaient commencé à prendre de mauvaises habitudes, ont retrouvé leur ligne de conduite. GE Servette n’a jamais trouvé le chemin direct vers les filets défendus par Barry Brust. C’est sans doute la première fois que FR Gottéron n’a pas dû s’appuyer sur les exploits de son gardien pour l’emporter. Le géant canadien ne s’est d’ailleurs mis que deux fois en scène: la première en invitant Tanner Richard à venir se frotter à lui (34e). La deuxième, et l’on mettra cela sur le compte de l’ennui, en manquant une relance devant Simek (45e, 2-4). Pour le reste, Brust a passé sa soirée la plus tranquille depuis son arrivée à Saint-Léonard. Les Aigles de Craig Woodcroft? Aucune discipline (Richard, Riat) ni cohérence, pas d’inspiration, et si peu d’envie. Un désastre, tout simplement.