8 septembre 2017

Craig Woodcroft a marqué un premier point important, aux Vernets, dans le «salon» de Chris McSorley. Le technicien canadien a dû sentir un immense poids glisser de ses épaules au coup de sirène final, victoire et trois unités en poche, même si son équipe n’a jamais souffert.

 

Les Vaudois, un peu comme s’ils avaient perdu leurs automatismes, ont manqué de punch et de clairvoyance. Les hommes de Dan Ratushny ont surtout été privés de la possession du puck (Loeffel et les deux Suédois Tömmernes et Fransson ont aspiré le palet) et n’ont pas été capables, lorsque des brèches se sont ouvertes devant eux, d’accélérer le jeu et d’en tirer un quelconque profit. Quant au power play (cinq séquences infructueuses), au lieu de leur redonner un peu d’air, il ne leur a été d’aucun secours. Ce Lausanne-là ressemblait trop à celui des derniers play-off et est resté bien trop terne pour espérer davantage qu’une défaite honorable, hier aux Vernets.

 

Grâce à sa défense

 

Woodcroft, le nouveau coach des Aigles, n’a rien révolutionné, en tout cas pas pour l’instant, mais son groupe a été convaincant. L’ère «post-McSorley» commence ainsi par une victoire, et c’est déjà ça de pris pour cet homme qui aura encore beaucoup de choses à prouver cet hiver à la tête de GE Servette. Ses joueurs lui ont, il est vrai, rendu service en facilitant ses débuts: ils ont vite brisé la glace (8e, 1-0) et n’ont plus rien lâché par la suite. GE Servette a bâti son succès grâce à sa défense et a été impérial dans la gestion de son match. Il n’en fallait pas davantage.