Résumé / Présentation
Matthew Kolnik, dim 17/03/2019 - 17:52

Le GSHC s’apprête à jouer toujours sans une bonne partie de son contingent. Et lorsque nous pensons avoir récupéré un joueur, il est suspendu le match suivant... Nous constatons également un changement de TopScorer. Les Bernois sont venus en masse ce soir pour soutenir leurs joueurs. Nous nous devons de nous surpasser afin de montrer aux Ours que nous savons gagner chez nous, même avec une équipe décimée.

 

Nous entamons bien ce premier tiers, nous commençons fort et terminons proprement toutes nos charges. Kast est très dangereux devant les buts et Genoni n’y comprend rien. On voit que Blum a le même masque de Carnaval que Winnik. Le top scorer du premier match des play offs vise le gardien bernois en espérant une déviation du seul et unique joueur qui a disputé tous les matchs de la saison régulière, notre numéro 92. Dès la moitié du tiers, Antonietti arme quelques tirs et essaye de la ligne bleue en essayant de trouer la défense jaune, rouge et noire. Un des arbitres principaux a manqué de peu de se blesser avec un puck qui glissait contre la bande qui a failli terminer dans son visage, si ça l'avait aidé à plus ouvrir les yeux, pourquoi pas… On voit que Skille est en manque de matchs, il patine fort et se donne comme un vrai guerrier de play off. C’est marrant de voir Berthon marquer un joueur qui fait quasiment 2 fois sa taille, il s’en est tout de même bien sorti. Tous les défenseurs grenat essayaient de percer la défense des Ours depuis la ligne bleue, mais le puck ne voulait pas rentrer dans ce premier tiers. Nous offrons une supériorité numérique à Berne mais nous sauvons nos fesses en gérant la situation et 2 minutes plus tard, c’est nous qui sommes en supériorité, mais nous ne profitons pas de l’occasion pour scorer. Je ne sais pas ce qui est le plus agréable à voir : notre fidèle Bezina se coucher sur tous les pucks ou notre Tanner Richard et son maniement de puck de toute beauté. Nous terminons le tiers en ayant plus tiré que le CP Berne, mais aussi en étant plus fatigués.

 

Berne revient sûr de lui en ce 2e tiers, les joueurs de la capitale pressent les Genevois pour les pousser à l’erreur. Winnik se dit que le seul moyen d’arrêter les Bernois, c’est de les plaquer au sol et cela fonctionne. Ensuite, une pénalité inexistante est sifflée contre Bezina, cela donne force et espoir aux joueurs bernois mais notre défense est un vrai bouclier. Et même Rüfenacht se prend le puck sur le genou pour empêcher les siens de marquer. La rage du public genevois a bien fait comprendre aux arbitres qu’ils avaient loupé le moment où le puck avait touché les filets – ils auraient donc dû siffler. De ce fait, Richard dit aux siens de calmer le jeu ! Berne mène très clairement ce 2e tiers. Suite à un tir d’Almqvist qui est dévié devant Mayer par Daniele Grassi, Mercier n’as rien pu faire, c’est 0-1 pour le SCB. Pendant ce temps-là, Richard et Bezina parle tactique en essayant de trouver les failles de ce club des patineurs de Berne sur le banc. Notre gardien Mayer stoppe un tir d’Arcobello, l’homme qui n’est jamais fatigué, de l’épaule et nous garde dans le match. Völlmin fait une passe à Bezina, celui-ci ne la réceptionne pas comme il veut, et bien sûr, cette petite tête à claque de Rüfenacht s’élance de toute son énergie afin de récupérer le puck et offre un assist « tombant » à Moser qui est seul face à notre gardien des filets genevois. Et c’est 0-2. Völlmin n’arrête pas de trébucher sur ses patins dans tous les recoins de la patinoire. Skille tente tant bien que mal de shooter au goal, mais sans succès et c’est bien dommage. Beaucoup diront que ce deuxième tiers est le tournant de cette série, c’est ce que nous verrons…

 

Nous apprenons que notre homme fort du moment, Henrik Tömmernes, s’est blessé et ne sera plus de la partie pour faire oublier la fatigue à ses coéquipiers. On se régale en voyant Scherwey tomber tout seul au milieu de la glace ; il fait faute sur Mercier et celui-ci lui crie dessus pour bien le provoquer, mais c’est un numéro 10 qui ne se révolte pas beaucoup dans cette série à qui nous avons à faire. C’est la canne de Genoni qui sort ce qui aurait dû être notre premier goal, mais à Genève quand ça n’veut pas, ça n’veut pas ! Notre capitaine mouille le maillot en se couchant sur tous les pucks qui arrivent en zone d’attaque. Le momentum est pour nous en ce milieu de dernier tiers. Bezina essaye de rattraper son erreur sur le deuxième but en tirant comme un forcené sur Genoni. Richard est diminué par la fatigue, ça se ressent au vu du nombre d’engagements gagnés. À 6 minutes de la fin, notre délivreur se nomme Kevin Romy, qui marque sur une jolie passe de Kast qui avait un match de moins dans les jambes. McSorley a tenté un coup de grand maître en demandant aux arbitres de mesurer la canne du bernois Beat Gerber, en espérant gagner son pari et obtenir une fin de match en supériorité numérique, mais suite aux nouvelles règles de mesures, on perd notre pari et devons terminer cette rencontre à 4 contre 5. Nos joueurs se donnent corps et âmes afin que Berne n’arrive pas à marquer dans la cage vide et tiennent le coup. Nous n’avons pas réussi à remonter au score comme mardi dernier, nous étions à bout de forces.

 

C’est avec des mines trèèès fatiguées que nos joueurs rentrent aux vestiaires. Alors que les Bernois, eux, au contraire, voulaient rester camper à Genève et étaient frais. En fin de matinée, nous pouvons lire que notre numéro 26 sera suspendu pour « un balayage » mardi prochain ! Faisons appel aux jeunes joueurs et montrons leur que tout est possible ! Espérons que la fatigue nous rende plus fort ‍! Même si tout est en faveur de Berne, continuons de gagner à l’extérieur et continuons de faire taire ce mur rouge bernois !

Les bières

Timothy Kast

Il se donne et mérite fièrement cet assist.

Kevin Romy

Deuxième goal des playoff. Le début d’une longue série ?!

Les supporters genevois

Encore un match à guichets fermés, les Servettiens ont bien besoin de nous !

Ramon Untersander

Car tu te bats tout seul devant les buts servettiens en cherchant des poux aux Grenat.

Les arbitres

Parce que les sifflets faut les prendre avec soi lorsque l’on déplace en Suisse.

Le juge unique

Pour fausser le bon déroulement des play off après chaque match…