Résumé / Présentation
Goran McKim, mer 18/03/2015 - 15:02

Zurich mène 1-0 dans une série durant laquelle l’assoupissement va nous guetter régulièrement

 

Il y a 3 jours, lors des victoires cumulées de Zurich et Berne, je me suis réjoui. Réjoui de ne pas disputer les demis à Davos et son trajet interminable ni à Lausanne pour tout un tas d’autres raisons – imaginez ne serait-ce qu’une seconde une série perdue contre eux. Bref, le « tirage » de Zurich me convenait parfaitement, d’autant plus que j’avais (et j’ai toujours) la conviction que le coup est jouable. Pourtant, maintenant qu’on y est allés une première fois, je me rends compte que passablement d’éléments m’avaient échappé.

 

Tout d’abord, les statistiques là-bas ne parlent pas en notre faveur. 11 défaites lors des 13 derniers matchs, une moyenne de buts encaissés de 4.58 par match depuis 2002, bref, rien n’incite à l’optimisme de ce côté-là.

 

Mais le pire dans un déplacement à Zurich, qu’il ait lieu un mardi, un jeudi ou un samedi, par grand soleil ou tempête de grêle, c’est le seul point non-négociable de ce déplacement : le Hallenstadion. Oh il ne faut pas croire, on y est habitués à force, on sait à quoi s’attendre. Mais le problème du Hallenstadion, c’est qu’il a le même pouvoir qu’une photo sexy de *insère ici le nom de ton fantasme* : tu sais quelle va être ta réaction, mais tu ne peux pas t’empêcher de regarder. Ou d’y aller, dans le cas qui nous intéresse.

 

Sérieusement, cette salle de spectacles (donnons-lui le nom qu’elle mérite) doit être au moins aussi efficace qu’Exit comme aide au suicide. Pour rester dans le thème, il me semble qu’il y avait plus d’ambiance au dernier enterrement auquel je me suis rendu qu’hier soir pour un match de ½ finale de playoffs ! En fait, c’est typiquement le genre d’ambiance qui pourrait te faire passer n’importe quel match de hockey pour un triste spectacle. D’ailleurs, il paraîtrait que ce concept existe et qu’il est communément appelé « NHL »…

 

Tout ça pour dire qu’hier soit, on s’est fait chier. Alors que le match en lui-même était plutôt sympa par moments, mais l’atmosphère a vite tendance à prendre le dessus. Enfin, surtout lorsque l’on perd en fait. Car tant qu’il y avait 0-1, puis 1-2, on s’accommodait volontiers du silence de cathédrale, mais à partir du 3-2 on a commencé à trouver ça bien moins drôle.

 

S’il ne s’agissait hier que du premier match de la série, il nous permet déjà de retirer certaines indications. La première, c’est que l’on est capable de faire jeu égal avec Zurich. Il reste « juste » à être capable de le faire durant 60 minutes et non 40. Et la deuxième, c’est que nous avions hier une chance presque en or de nous imposer dans ce truc. On espère donc en avoir rapidement une deuxième, sous peine de regretter celle-ci longtemps.

 

Enfin, pour en revenir à mon titre, il paraît clair : malgré tout ce qui précède concernant le Hallenstadion, une trentaine de Genevois (chiffre que l’on se passera de commenter…) était présente à Zurich pour vous encourager. C’est bien la preuve que malgré nos affreuses distributions de bières à vous déstabiliser un sportif professionnel, on vous aime. Peut-être même plus que tout.

 

#HeyOnYVa

Les bières

Matt D'Agostini

Un jour le soleil a dit : "Au-dessus de moi, il y a Matt D’Agostini"

Robert Mayer

Oui, mais : celui des 40 premières minutes seulement

Les arbitres

Ils se sont bien rattrapés par la suite, mais nous offrir un penalty inexistant à Zurich, on aurait jamais pensé

Robert Mayer

Ses deux minutes l’ont complètement sorti du match. Dommage, mais il va devoir corriger ce défaut "mental"

Romain Loeffel

On l’a senti agacé hier, et moins à son affaire que d’habitude en power-play. L’avantage avec lui, c’est qu’on sait que ça ne va pas durer

Roland Gerber

Roland Gerber 13ème attaquant seulement ? La voilà la vraie raison de la défaite. A moins que ce ne soit les arbitres, comme il le prétend…