A l’image de Matt D’Agostini, plusieurs attaquants genevois de valeur n’ont pas cassé des briques depuis la reprise. «La pression monte», dit McSorley.

 

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, pas les points à mettre au crédit de Kevin Romy, de Matt D’Agostini et de Daniel Rubin. La preuve? Dans le classement des attaquants les plus prolifiques de LNA, il faut remonter  au… 30e rang pour trouver trace d’un Genevois. Celle de Kevin Romy, en l’occurrence. 

 

Le derby entre Lausanne et GE Servette a été annulé. En cause: l’écran géant suspendu sous le toit de Malley. Descendu en fin d’après-midi, il n’a jamais pu être remonté à temps pour que la partie puisse avoir lieu. A 20 h 30, il est devenu évident qu’aucune solution ne pouvait être trouvée pour résoudre ce problème. Ce couac est très embêtant pour les dirigeants du Lausanne HC, qui ne faisaient pas bonne figure hier soir.

 

Pas intentionnel

 

Benjamin est attaquant au Lausanne HC, Eliot défenseur à GE Servette. Et Christian la moitié de ce qui a rendu tout ça possible. Rencontre en marge du derby lémanique de ce soir.

 

Il y a un côté Astérix et Obélix chez les frangins Antonietti. Ce n’est pas seulement physique (on parle de leur taille, pas de leur volume), ça va bien au-delà.

 

Chris McSorley l’a dit hier: Gauthier Descloux jouera à nouveau ce soir, à Berne. Y a-t-il un souci avec Robert Mayer, censé être le gardien No 1 de GE Servette?

 

Quand on demande à Chris McSorley, le patron de GE Servette, s’il est satisfait des performances livrées par Robert Mayer depuis le début de la saison, il dit: «Il a été moyen à deux reprises. Le reste du temps, il fut bon à très bon.»

 

Les «grenat» ont perdu un énième joueur sur blessure (Matthew Lombardi), mais sont allés chercher à la rage un très beau succès contre le HC Bienne.

 

Il y a eu Cody Almond (épaule) il y a une semaine face à Lausanne. Il y a eu Eliot Antonietti (genou) et Kevin Romy (commotion) jeudi à Lugano. Il y a désormais Matthew Lombardi.

 

En fêtant son premier succès de la saison aux Vernets contre un GE Servette quelconque, le Lausanne HC se remet à l’endroit après des débuts compliqués.

 

Pour éviter (déjà) un début de crise, Heinz Ehlers et ses hommes se devaient de comptabiliser plusieurs points ce week-end. C’est fait avant même la venue des Kloten Flyers, ce soir à Malley. De quoi aborder ce duel qui aurait pu devenir celui des cancres du début de saison dans une ambiance moins lourde.

 

A chaque fois que GE Servette a pris une claque aux Vernets en play-off, Chris McSorley a pu immédiatement compter sur le soutien de ses proches.

 

L’ambiance d’après-match régnant dans les environs immédiats des vestiaires occupés par GE Servette aux Vernets est unique en Suisse. Elle varie diamétralement en fonction des résultats enregistrés par Kevin Romy et ses coéquipiers.

 

Privé de huit joueurs, GE Servette a, en plus, dû composer avec un Flüeler intraitable deux tiers durant. Zurich mène 3-2 dans la série. Il peut conclure demain.

 

A l’impossible, nul n’est tenu. GE Servette a dû faire face à deux obstacles trop importants, hier au Hallenstadion, pour espérer autre chose qu’encaisser un troisième revers en demi-finale des play-off.

 

En sortant Robert Mayer à la 33e de l’acte IV, le boss des Vernets savait déjà que le duel face au «Z» était plié. Décryptage d’une scène-clé du naufrage (0-8).

 

Il y a des soirées comme ça. Chris McSorley a vite compris que celle de mardi aux Vernets n’allait déboucher sur rien de bon.

 

Un blessé à déplorer après dix secondes de jeu (commotion d’Alexandre Picard), un but encaissé 30 secondes plus tard: «Après ça, j’ai senti un niveau d’énergie très faible sur le banc», a avoué le patron des Vernets au Matin.ch .

 

GE Servette a perdu Picard et encaissé le 1-0 durant les 40 premières secondes. Zurich égalise à 2-2 dans la série.

 

GE Servette ne pouvait pas rêver pire entame d’acte IV. Alexandre Picard ne s’est-il pas écroulé après 10 secondes (charge de Mike Künzle), pour ne plus réapparaître ensuite sur l’aire de jeu? Juste après, Ryan Keller ne s’est-il pas rappelé aux bons souvenirs de son efficacité en berne depuis le début des choses sérieuses en profitant d’un travail de titan signé Severin Blindenbacher?