La charge du capitaine fribourgeois sur Daniel Rubin était correcte. Ainsi en a décidé le préposéà la sécurité des joueurs.

 

Stéphane Auger a tranché. Le préposé à la sécurité des joueurs de la Ligue nationale – ou player safety officer, PSO – a estimé que la charge administrée par Julien Sprunger sur Daniel Rubin, samedi lors de l’acte II des quarts de finale des play-off, était correcte.

 

Les trois meilleurs compteurs de Berne ont offert à leur club une sacrée bouffée d’oxygène. Chris McSorley est fâché contre ses leaders et l’arbitrage.

 

Jan Alston l’a constaté de visu. Présent à la PostFinance Arena, le directeur sportif du Lausanne HC a vu le CP Berne laisser ses tripes sur sa glace pour empocher trois points capitaux dans l’optique d’une participation aux play-off.

 

Sans club en juillet, Marco Pedretti est arrivé à GE Servette par la toute petite porte. Il joue désormais aux côtés de Tom Pyatt et de Matt D’Agostini, et son agent parle prolongation de contrat avec Chris McSorley.

 

Il y a un côté conte de fées dans l’histoire de Marco Pedretti. Fin juillet, il ne savait pas où il gagnerait sa croûte cet hiver. «Je suis arrivé à Genève stressé, se rappelle-t-il. Comme j’étais en test, l’aventure pouvait s’arrêter d’un jour à l’autre. En fait, c’était un stress positif. Cela m’a poussé à donner le meilleur de moi-même.»

 

OH LÀ LÀ! Pauvre René Back. Son erreur monumentale de la 58e a ruiné les efforts de ses coéquipiers. Mis sous pression par Pedretti, le défenseur a foiré sa sortie de zone, ce dont a profité Pyatt pour inscrire le 4-3. Son coéquipier Lukas Frick a aussi offert le 2-0 à D’Agostini dans un registre certes moins monstrueux, mais quand même. Corollaire: les Kloten Flyers continuent leur sale série: depuis le 23 octobre, ils n’ont plus aligné deux succès consécutifs.

 

L’ancien juniordu CP Berne ne s’est pas fait prier pour enfoncer un peu plus son club formateurdans la crise. Son doublé a fait mal à l’Ours.

 

 

Daniel Rubin a été rétrogradé dans la 4e triplette genevoise par Chris McSorley. Cela ne l’a pas empêché de se montrer décisif, hier, face au CP Berne. Auteur des deux premiers buts de son équipe, il ne s’est pas fait prier pour martyriser à sa guise une défense fédérale tellement désorganisée qu’elle a fait, très souvent, peur à voir.

 

Dans un contexte extrasportif explosif, GE Servette a battu Lausanneà Malley (0-3). Un résultat presque anecdotique.

 

Que ce soit à Malley ou aux Vernets, le match le plus important du moment se dispute en coulisses. Un moment décisif de cette haletante partie extrasportive se jouera peut-être aujourd’hui déjà.

 

Selon nos informations, les administrateurs du Lausanne HC seront entendus en matinée par la Ligue. En début d’après-midi, ce sera au tour de Hugh Quennec, actionnaire majoritaire des deux organisations lémaniques de LNA, de passer sur le gril.

Lausanne est devenu irrésistible. GE Servette et ses leaders, dépassés par les événements à Malley, en ont fait les frais.

 

La pause dévolue aux équipes nationales tombe presque mal pour les hommes de Heinz Ehlers. Eux qui viennent d’aligner cinq succès consécutifs, souvent en y ajoutant la manière – ce fut si rare depuis le retour en LNA –, auraient peut-être aimé éviter les huit jours d’arrêt au programme.

 

Olivier Plan a payé cher pour assister à un duel du Canadien de Montréal. Il a préféré échanger ça contre un match passé vendredi sur le banc du GSHC.

 

Olivier Plan est promoteur immobilier. Il n’est pas dans le besoin, il le reconnaît volontiers. Au repas de soutien du GE Servette, sa situation financière lui a permis de s’offrir un voyage de cinq jours à Montréal pour aller assister à une partie du Canadien. Un voyage acquis selon le principe de la surenchère. Montant déboursé? «8000 francs», dévoile-t-il.

 

Comme si souvent depuis la reprise, GE Servette a brillé en power play et en box play, mais a peiné à 5 contre 5. Suffisant pour arracher deux points aux Zurich Lions.

 

Constat de Chris McSorley à propos de son groupe avant la pause de l’équipe nationale: «J’ai rarement vu une équipe aussi bonne en situations spéciales et autant en difficulté à 5 contre 5.»

 

Constat de Chris McSorley à propos de son groupe après la pause de l’équipe nationale: il n’a pas varié d’un iota.