Résumé / Présentation
Kevin Loeffel, mer 04/10/2017 - 10:45

Ce résumé sous le signe de la finesse et du bon goût vous est recommandé par la Baronne de Rothschild.

 

Après avoir ramené une Zurichoise à la maison la semaine passée, Goran s’en va aujourd’hui en terres fribourgeoises boire un verre avec une jeune femme locale, Nina. Celle-ci, plutôt habituée à se contenter de peu, se prend depuis peu pour la reine des pâturages.

 

Goran sait que la génisse n’est pas farouche et qu’elle ne s’est pas refusée aux avances genevoises l’an passé. Confiant sur le fait d’avoir un certain succès auprès d’elle, il s’est pourtant mangé deux râteaux dernièrement. Néanmoins, il arrive au domicile de la Fribourgeoise avec l’ambition d’attaquer directement sa cible à la gorge.

 

Assez vite, Goran se rend compte que les événements ne vont pas tourner en sa faveur. Il se rend compte qu’il a peut-être bu le verre de trop, car la Fribourgeoise lui offre shot sur shot, qu’il peine à refuser. À force de trop accepter, le sang lui montera tout au plus à la tête, mais jamais ailleurs.

 

S’il compte aboutir à son but, il lui faut de la vigueur. Hélas, tel le Meunier, la canne du Genevois dort. Il mouline tout ce qu’il peut, mais il reste d’une mollesse affligeante.

 

Peut-être est-ce le froid de la patinoire, mais c’est un tout petit Genevois à l’œuvre ce soir. La propriétaire des lieux Vaut clair-ement le double en terme de qualités. Humilié, Goran sent que ce ne sera pas son soir. Il semble refaire le coup de la panne, auquel il a bien trop souvent habitué ses conquêtes cette année. Décevant, il est incapable de satisfaire, en étant bien trop maladroit.

 

Et pourtant, alors qu’on était persuadé que jamais il ne la mettrait au fond, le Genevois ose enfin. Gonflé à bloc, il répond enfin aux attentes. Il passe entre les jamb(ières) de sa belle et finalement, Goran Bez-Nina.

 

Euphorique, il croit pouvoir rattraper cette soirée qui semblait vouée à l’échec. C’était le surestimer, Caryl ne faut pas oublier que Goran n’est pas le plus adroit avec sa crosse. Stupidement, il subit un coup de mou au plus mauvais moment. À défaut de l’être, il se retrouve désormais dans le dur.

 

Le Genevois peut bien blâmer la terre entière, il ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Il est bien trop inconstant pour goûter à l’extase.

 

Contrairement à lui et son impuissance, sa conquête est en jeu de puissance, et ne rate pas l’occasion de l’humilier d’une remarque sur la mollesse des parties genevoises.

 

Vexé, il va alors provoquer son amante, prouvant qu’il est ce soir bien plus doué pour offenser que pour enfoncer.

 

Comme bien souvent quand il est trop tard, alors que Nina se rhabillait déjà, le Genevois s’éveille enfin. Il durcit le jeu et force l’entrée de la cage, de certains gestes plutôt habiles. Ce n’était néanmoins sans compter sur la Fribourgeoise, qui, pour le ridiculiser une dernière fois, lui rappelle sa supériorité d’une claque bien sentie.

 

Goran, penaud, n’a plus qu’à rentrer chez lui la queue entre les jambes.

 

À force de rester impuissant de la sorte, on risque de ne même plus entrapercevoir la barre en fin de saison.

Les bières

Gauthier Descloux

Totalement lâché par sa défense, il a trop cédé, mais sans lui, on courait encore plus à la catastrophe.

Robert Mayer

Un bon retour. Si seulement on avait autant de qualité dans le jeu que dans les cages.

Daniel Vukovic

Sa stabilité défensive nous aurait fait tant de bien. Pourquoi le laisser à Genève ?

La défense

Mon Dieu que d’absences.

L'attaque

Mon Dieu que d’imprécisions.

Craig Woodcroft

Que de mauvais choix, que de mauvais choix…