Résumé / Présentation
Goran McKim, ven 05/09/2014 - 23:51

Malgré la défaite, cette journée restera gravée dans nos mémoires.

 

Vous l’aviez compris si vous nous lisez régulièrement, cette Coupe d’Europe a clairement déclenché une sorte d’euphorie chez une partie de notre rédaction. Euphorie qui s’est rapidement transformé en folie pure au moment où votre serviteur décida d’écourter quelque peu ses vacances afin de pouvoir se rendre à Göteborg.

 

Adieu donc les belles plages de Corses en ce jeudi 4 septembre à 6h, et direction la Suède via Paris. Tout semblait se dérouler sans encombre, y compris la traversée de Paris pour relier les deux aéroports (comprenez bien qu’il aurait été trop simple d’atterrir et de repartir du même aéroport ; l’arrivée était donc prévue à Orly, le départ à Roissy). On perdra néanmoins une heure sur le tarmac de Roissy dû à improbable changement d’avion, causé par le fait que 3 tonnes de carburant en trop avaient été chargées dans l’appareil. Impossible donc de décoller et il y a certainement une place vacante chez Air France à l’heure tardive où on écrit ces lignes.

 

Une fois délesté d’environ  60 balles de taxi à Göteborg et la prise de possession du taudis qui nous servira de chambre, il est l’heure d’aller rejoindre la petite quarantaine d’autres Genevois qui avait fait le déplacement et qui profitait du charme des bars locaux. Nous sommes un jeudi, il est 17h et se retrouver à des milliers de bornes de chez soi pour soutenir son équipe, c’est un sentiment particulier dont on n’est pas prêt de se lasser.

 

L’heure du match approche et il est temps de prendre nos quartiers dans le Scandinavium, que certains rêveraient de voir à Genève. Alors certes, il faudra bien un jour quitter les Vernets, mais lorsque ce jour arrivera, on espère que ce ne sera pas pour prendre possession d’un Hallenstadion bis comme peut l’être l’antre de Frölunda.

 

La patinoire est au ¾ vide, ce qui nous permettra de nous faire entendre plus souvent qu’à son tour. Ce n’est d’ailleurs pas le mini kop local qui risquait de couvrir nos chants. A en croire les échos qui nous sont parvenus, les joueurs ont bien senti notre présence, notamment lors de la fameuse queue-leu-leu improvisée dans les gradins. Les supporters genevois présents sur place auront fait honneur à leur ville et à leur club, à n’en point douter.

 

Sur la glace, on ne peut pas dire qu’il en ait été de même. Semblant manquer de jus face à une équipe, il faut l’avouer, très impressionnante, nos joueurs n’ont pas fait illusion bien longtemps malgré une entame de match prometteuse. 3-0 après 1 tiers, 5-0 à mi-match, la messe était dite. Le sursaut d’orgueil de nos joueurs pour revenir à 5-3 nous aura vaguement fait y croire, mais la différence de niveau était trop grande. Notons tout de même l’excellente prestation du jeune Descloux, entré en cours de match et qui nous aura fait bien meilleure impression que Bays.

 

Au moment de venir nous saluer, les joueurs semblaient se demande ce qui pouvait pousser 40 débiles à venir les supporter au fin fond de la Suède un jeudi soir. On ne le sait à vrai dire pas vraiment. Ce que l’on sait par contre, c’est que l’on est prêt à traverser l’Europe aussi souvent qu’il le faut pour aller les encourager.

 

Pour rêve de nouvelles épopées du genre, nos joueurs doivent faire le travail contre Briançon et Villach pour ainsi accéder aux 1/8èmes. Et cette fois-ci, attendra le tirage au sort avant de poser nos vacances.

Les bières

Les supporters genevois

Nombreux et bruyants, on peut sans autre dire que l’on a été à la hauteur.

Gauthier Descloux

Excellente entrée du gardien prêté à et par Martigny. Et un potentiel jeu de mots inépuisable.

Paul Ranger

Le vrai patron de la défense. Match très solide de la part d’un étranger que l’on ne devrait pas voir souvent en tribunes.

Daniel Rubin

On ne l’a pas vu. Puis il s’est battu. Il a disparu. Puis il a pris match.

Juraj Simek

Sa « sortie de zone » sur le 2ème but suédois est un parfait exemple de tout ce qu’il ne faut pas faire.

Christophe Bays

Fébrile et pas rassurant du tout, on souhaite que le retour de Mayer ne tarde pas trop.