13 janvier 2018

Hockey sur glace La crise qui secoue GE Servette est grave. Le dernier coup de tonnerre est immense: il émane de la Ville de Genève. Dans les faits, le club grenat doit s’acquitter d’un loyer pour la location de la patinoire des Vernets. Le paiement s’effectue en trois tranches, au mois d’août, au mois de décembre et à la fin de la saison. Or la première tranche, celle d’août, n’a toujours pas été réglée malgré trois rappels envoyés par la Ville de Genève.

 

Sami Kanaan, conseiller administratif chargé de la Culture et du Sport, résume la situation. «Je suis très, très inquiet, insiste-t-il. En fait, nous avons zéro retour de la part du club sur sa situation financière actuelle. Nous sommes pourtant partenaires, mais nous ne sommes absolument pas informés. Dans ces conditions, avec cet argent qui est dû, nous allons envoyer une mise en demeure ces prochains jours au club, pour le paiement des sommes en jeu.»

 

À l’année, cela fait 240 000 francs. Mais le cas est suffisamment symbolique pour faire craindre le pire quant à l’étranglement qui asphyxie GE Servette.

 

Autant dire que l’image renvoyée se détériore encore plus et que l’urgence de la situation impose de trouver très rapidement une solution. Hugh Quennec, président dans la tourmente, se tournera-t-il vers le groupe local d’investisseurs qui se dit prêt à sauver le club grenat? Serait-il d’accord de vendre ses actions? À noter qu’un certain Chris McSorley devrait figurer dans ce groupe. Le temps presse plus que jamais parce que la Ville de Genève n’est pas le seul créancier d’un club financièrement exsangue.