10 janvier 2018

Le flou reste plus que jamais de mise au sujet de l’avenir financier de GE Servette. Hier, il n’y avait que deux certitudes aux Vernets: Hugh Quennec demeure l’unique propriétaire du club et Mike Gillis était présent dans la loge d’un boss désargenté pour la première fois depuis le mois de septembre.

 

Pour y faire quoi? La question vaut son pesant d’or. Rappelons que le Canadien avait été présenté, début mars, comme le nouvel homme fort du GSHC durant une conférence de presse légendaire tenue dans un hôtel cinq étoiles de la place. Dix mois plus tard, il n’a pas plus de pouvoir que le balayeur chargé de nettoyer la patinoire à la fin du match – on exagère à peine.

 

Lundi, il a (re)posé le pied sur un champ de bataille, qui menace de se transformer en champ de ruines, pour la simple et bonne raison que Hugh Quennec n’arrive plus à assumer le train de vie du club. Cela restera le cas tant que les autorités genevoises n’auront pas donné leur feu vert au projet de nouvelle patinoire du Trèfle Blanc. Un feu vert auquel est également liée, d’après nos informations, l’entrée de Mike Gillis au sein du capital-actions du club toujours détenu à 100% par «HQ».

 

Reste que l’arrivée du potentiel futur homme fort des Aigles à un moment de la saison où toutes les sonnettes d’alarme sont tirées n’est sans doute pas anodine. Il se murmure avec insistance qu’une solution pour assurer l’avenir à moyen terme du GSHC est en passe d’être trouvée. Dans ce contexte de hautes tensions et de négociations serrées, Mike Gillis aura sans doute un rôle-clé à jouer pour faire converger les intérêts de Hugh Quennec d’un côté et ceux des personnes qui pourraient donner un coup de main de l’autre.