14 mars 2018

GE Servette a longtemps été à la hauteur mais n’a tout de même pas réussi à battre le CP Berne. Le problème des joueurs de Craig Woodcroft – le coach canadien avait bouleversé son alignement en alignant notamment Romain Loeffel en attaque – se situe là: être bon n’est largement pas suffisant pour inquiéter une machine telle que le CP Berne, double champion de Suisse en titre.

 

Les «grenat», hier, sont au moins restés au contact durant un peu plus de 50 minutes. Ils auraient même pu espérer un petit miracle, avec davantage de réussite (une transversale et un poteau), des idées un peu plus claires devant les filets adverses et un vrai gardien de play-off devant les leurs. Comme lors de l’acte I à Berne, comme l’an dernier au même stade de la compétition, Robert Mayer a saboté le match de son équipe. Le gardien des Aigles a encore été à côté de la plaque sur les troisième et quatrième réussite bernoises (52e, 1-3 et 53e, 1-4), alors que les espoirs de GE Servette étaient intacts. Pas sûr qu’il remette un seul patin devant le but du GSHC cette saison.

 

Pour les hommes de Woodcroft, cette défaite est certainement encore plus difficile à encaisser d’un point de vue mental que la claque 7-0 de samedi. La donne pour eux, désormais, est très simple: ils doivent remporter quatre des cinq prochains matches, dont deux dans la capitale. Autant dire qu’il sera terriblement compliqué de croire encore à un improbable retournement de situation. Reste que les Aigles seront au moins libérés du poids des attentes finalement bien trop élevées pour eux. Qui sait si le fait de ne plus avoir grand-chose à espérer ne leur sera pas bénéfique…