Il n’y a pas d’autre solution que de réussir le match parfait pour espérer tenir tête à ce CP Berne pas forcément étincelant, mais toujours terriblement aussi sûr de lui. Les Genevois avaient déjà été bons mardi lors de l’acte II. Leurs efforts avaient toutefois été insuffisants pour inquiéter les doubles champions en titre. Les Aigles ont élevé leur niveau de jeu et retroussé leurs manches hier dans la capitale. Jamais encore dans cette série déséquilibrée, ils ne s’étaient créé autant d’occasions, avaient aussi souvent trouvé le chemin qui mène aux filets adverses et passé autant de temps en zone offensive. Leurs efforts, une fois de plus, n’ont servi à rien.

Berne impressionne

Les hommes de l’entraîneur Craig Woodcroft ont longtemps été excellents, mais ils n’ont pas été parfaits. À l’image des deux erreurs individuelles (Antonietti et Da Costa) qui ont permis aux Bernois de marquer à deux reprises et de mettre en route la machine à broyer les illusions.

GE Servette n’a pas grand-chose d’autre à se reprocher. Il s’est juste retrouvé en face d’une équipe qui collectionne les trophées de champion depuis deux ans et a encore fait passer le message hier soir: il faudra se lever de bonne heure pour la mettre en difficulté sur la route d’un troisième titre de rang.

Mené 3-0 dans la série, GE Servette n’est maintenant plus qu’à un tout petit pas de la fin de saison. Les Aigles tenteront de faire trébucher le SCB au moins une fois, samedi aux Vernets. Pour l’honneur. Mais ils devront être parfaits.