Résumé / Présentation
Cody Stephan, dim 11/03/2018 - 12:26

Après un grand soulagement la semaine dernière et la qualification acquise pour le GSHC, nous voilà enfin en playoffs. Ce moment que chaque supporter attend impatiemment lors de la saison. Ce moment où ta tête ne pense qu’à ça, tu manges et lis playoffs ! Les petites superstitions se rappellent à ton bon souvenir et prennent à nouveau beaucoup plus (trop !) d’importance (par exemple sans maillot tu ne viendras pas à la patinoire, sans écharpes ou encore sans vernis grenat pour les filles…) et tu te dis que si tu ne les respectes pas, ton club va perdre… (on est plusieurs non ?). Bref, oui on devient un peu zinzin durant ces quelques semaines et tes proches le savent bien. Enfin, c’est le moment de la saison où les compteurs sont remis à zéro et finalement, où tout est possible, du moins en théorie.

 

Le SC Bern est donc le gros morceau du GSHC pour ces ¼ de finales. Si les stats ne parlent absolument pas en faveur de notre équipe, il va falloir les oublier. Sinon on peut déjà dire bonjour aux vacances, notre équipe n’ayant jamais réussi à gagner face à Berne dans une série de 7 matchs.

 

Bref, ça c'était les belles paroles d’avant-match. La réalité du match fut tout autre… Pas besoin de maintenir le suspense, défaite lourde 7 à 0 du GSHC contre le SC Bern et défaite déconcertante, tant les débats furent équilibrés tout au long de la saison.

 

Quant au match, il avait à peine commencé qu’une mauvaise relance permettait déjà au SC Bern de marquer le 1er goal. Niveau entame de match, on avait déjà connu mieux. Très vite, les nombreux supporters présents ont pu se rendre compte que les rebonds étaient pour les Bernois, les occasions aussi. Et les goals évidemment. En effet, dès la 6e minute, c'était déjà 2 à 0 pour les Ours. Une grosse erreur de Robert Mayer qui sortit de sa cage (c’est habituel) mais qui prit la mauvaise option de relance (finalement peut-être habituel aussi...). Gaëtan Haas pouvait ainsi intercepter la passe de Robert Mayer et relancer à l'un de ses coéquipiers, Mason Raymond, qui pouvait marquer, quasi dans la cage vide. La déconfiture pouvait alors commencer. À peine le temps de respirer que c'était déjà 3-0 par Simon Bodenmann à la 10e minute… Suite à ce goal, il fut difficile de déceler une quelconque révolte de la part des Genevois. Et pour cause, il n’y en a pas eu. La sensation prédominante était que ce SC Bern allait gagner ce match. Et pourtant 50 minutes restaient encore à jouer ! On s'acheminait vers une fin de tiers sur un score de 3-0 mais les joueurs de la capitale, toujours par Simon Bodenmann, trouvaient encore le moyen de mettre un 4e goal à 29 secondes de la fin du premier tiers. Un tir mal négocié par Robert Mayer (encore…) et c'était 4-0 sur le rebond. Trop facile pour des Bernois qui n’en demandaient pas tant. Les regards des supporters se tournaient tous vers Craig Woodcroft… Et l’incompréhension prédominait. Pourquoi n'avoir pas changé de gardien après le 3e but bernois, voire même avant, Robert Mayer n’étant vraisemblablement pas dans un grand soir ? Les nombreux supporters grenat présents à Berne se demandaient déjà si la décision d'avoir affronté les bouchons ou les trains bondés pour voir un tel match était judicieuse… les absents n'avaient sans doute pas tort pour une fois...

 

À l’entame du 2e tiers, Craig Woodcroft, bien qu’un peu tard, fit entrer Christophe Bays dans le match à la place de Robert Mayer. Mais cette entrée ne changea rien au match et n’empêcha pas un joueur bernois, Mark Arcobello, de se présenter seul face à Bays après une erreur défensive qui permettait au Bernois de récupérer le puck dans le dos de la défense genevoise. Christophe Bays bloquait deux tentatives de ce joueur mais comme Berne n'est pas Genève, Arcobello réussit à faire entrer le puck à sa troisième tentative, la défense étant à la rue. Le 6-0 tomba ensuite comme un fruit mûr lors du premier power play du SC Bern. Un beau tir de la ligne bleue de Ramon Untersander permis aux Bernois de marquer à nouveau. Puis, le score ne bougea plus. La petite stat de ce tiers : 2 tirs au but pour le GSHC. Oui 2 et ce malgré 4 minutes de powerplay, en fin de tiers, pour le GSHC… !

 

Je tenais tout de même à saluer le public bernois qui se leva péniblement à 1 minute de la fin du deuxième tiers pour montrer son soutien à son équipe. Un public tellement silencieux, sauf pour crier au scandale à chaque touchette, qu’il se fait remarquer dès qu’il élève un peu la voix (durant allez 1-2 minutes). Un public presque blasé, qui pourtant voyait son équipe mener 6 à 0… No comment. Gros contraste avec les IG qui ont chanté depuis le 6 à 0 et durant toute la pause : « Un jour comme aujourd'hui, je suis tombé amoureux. Ne me demande pas pourquoi, mon cœur bat pour toi. Les années ont passé et on est toujours là. Et ce soir comme jamais, Irréductibles Grenat ». Si clairement les joueurs n’ont pas répondu présents pour ce premier match, les IG étaient là et chapeau à eux !

 

Je vous passerai les détails du 3e tiers, qui fut encore plus interminable et pénible à voir. La messe était dite depuis bien trop longtemps, mais ce n’était pas assez pour le SC Bern, qui marquait, une fois de plus, en powerplay, le 7-0. La fin du match se solda par quelques situations confuses, bagarres et pénalités à répétition pour le GSHC. Un peu tard pour se révolter dira-t-on, mais c’est assurément dans ce registre qu’il pourra faire douter le SC Bern pour les prochains matchs.

 

Bref, un match à oublier, une prestation indigne pour un premier match de playoffs, un GSHC qui n'a jamais donné l'impression de pouvoir régater avec ce SC Bern. Le mode playoffs, il faudra l’enclencher, et si possible dès mardi. Car sinon ça sera quatre petits tours et puis s’en vont. En tout cas, le GSHC n’est pas encore mort et mardi, un autre match se joue. Tout reste encore possible dans cette série, à condition bien sûr que le GSHC se mette en mode playoffs et montre ce qu’il vaut vraiment face aux Bernois. Hier soir, il a été touché, mais il n’a pas encore coulé ! On y croit et c’est pour ça qu’on vous donne tous rendez-vous mardi aux Vernets !

Les bières

Les supporters genevois

Ils ont fait le déplacement en nombre et, comparé aux joueurs, ont rempli plus que bien leur rôle !

Le totomat

Voici la seule satisfaction de la soirée, réaliser qu’on n’était pas le seul club romand à perdre.

Joker

Vu la prestation du soir, je garde une bière pour le prochain match.

Les situations spéciales

2 goals encaissés et aucun but marqué. Tout est dit.

L'attaque

On a tiré dans ce match ?

Robert Mayer

Clairement pas à la hauteur de l'enjeu (77,78% d'arrêts), il est temps de te réveiller !