23 janvier 2018

C’est la dernière trouvaille en date qui jette un peu plus le discrédit sur la gestion de GE Servette par son président, Hugh Quennec. Depuis que les autorités genevoises ont choisi le site du Trèfle Blanc pour accueillir le futur complexe de la nouvelle patinoire, le club a mis la main au porte-monnaie pour développer le projet.

 

Dans un premier temps, ce sont les investisseurs amenés par Hugh Quennec qui devaient assumer ces coûts. Mais dans l’attente de l’attribution de la réalisation de la patinoire, ils n’ont pas sorti un sou.

 

Aujourd’hui, les investisseurs attendent toujours d’être désignés. Et Hugh Quennec, lui, attend que son argent lui soit rendu. Car le club souffre d’un manque cruel de liquidités. On parle là des fameux trois millions évoqués par le club dans un communiqué de presse en date du 21 novembre.

 

On pensait qu’une grosse part de cet argent avait servi à payer essentiellement les architectes Portier et De Giuli, qui ont porté le projet ainsi que François Dieu, un expert immobilier renommé qui fait office de pilote. Faux. «Nous sommes bénévoles», résume Jean-Claude Portier. Cela signifie que les 5000 heures (pour un montant estimé à 625 000 francs) de travail n’ont pas été facturées au GSHC.

 

Inutile de dire qu’au bout du lac, pas mal de questions se posent sur l’utilisation de ces millions. À quoi ont-ils servi sinon mettre le club dans le rouge?