Grâce à un power play de feu au sein duquel son capitaine a brillé, GE Servette a battu Rapperswil. Mais la victoire a été acquise dans la douleur (5-3).

 

Goran Bezina continue de monter en puissance depuis qu’il rejoue au sein de l’arrière-garde grenat. Aligné à son poste naturel lors des trois derniers matches disputés par le GSHC, il est en passe de montrer à son coach que la place où il est le plus utile est bel et bien située derrière.

 

Face à Briançon, en Ligue des champions, le Montheysan a retrouvé sa place, son rôle, son importance. Définitivement?

 

Bon d’accord, Genève s’est qualifié sans surprise pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions en terminant deuxième de son groupe à égalité de points avec Frölunda (15). Certes, les «grenat» ne se sont pas vraiment rassurés contre Briançon malgré leur succès 5-1. OK, Mayer a enfin disputé son premier match officiel sous ses nouvelles couleurs depuis son arrivée aux Vernets.

 

En situation spéciale

 

D’un côté, la rapidité, la finesse, cette volonté chaque minute répétée de vouloir se lancer à l’attaque: c’est le hockey Del Curto, personnalisé par le virevoltant Andres Ambühl, par le si efficace Marcus Paulsson, par ce sa- vant mélange d’expérience (les von Arx) et de jeunesse. De l’autre, l’engagement physique, l’abnégation, ce rappel continuel qui dit que le jeu est un combat et que, pour gagner un combat, la futilité n’a pas sa place.

 

Leçon cuisante pour McSorley

 

GE Servette a perdu quatre des cinq matches face au Lausanne HC depuis le retour du club vaudois en LNA. Réaction virulente attendue ce soir aux Vernets.

 

Tout le monde connaît la fameuse phrase de l’ancien international anglais Gary Lineker: «Le football est un jeu qui se joue à onze contre onze, et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne…»

 

Emmené par son trio de Nordiques, auteur des cinq buts, Lausanne n’a laissé aucune chance à un GE Servette vacciné au baume tranquille (5-1).

 

Les Finlandais du Lausanne HC ont sonné la révolte, hier soir à Malley. Et de quelle manière! Emmenés par un Juha-Pekka Hytönen des tout grands soirs (il s’est fait l’auteur d’un hat trick), les Vaudois étaient bien décidés à faire oublier deux matches de complète misère offensive (0 goal inscrit en 120 minutes de jeu). Ils ont d’emblée étouffé une opposition genevoise étonnamment complaisante.

 

Bilan chiffré de Daniel Rubin après deux saisons passées à Berne: 111 matches, 1 but et 15 assists. Ces statistiques disent plus que n’importe quelle analyse: l’attaquant n’a jamais trouvé sa place chez son club formateur. Une réalité d’autant plus crue qu’il était revenu à ses premières amours précédé d’une réputation très flatteuse, forgée durant son premier passage à GE Servette.

 

Les joueurs de FR Gottéron ont mis du temps avant de ressortir des vestiaires, un par un et le regard sombre, après cette troisième défaite en quatre sorties depuis la reprise du championnat. Celle-ci fait mal. Peut-être même davantage que la fessée encaissée à Davos samedi dernier (8-2). Les hommes de l’entraîneur Hans Kossmann n’ont finalement pas grand-chose à se reprocher, sauf bien sûr d’avoir manqué le coche en début de  rencontre notamment, lorsque les Genevois étaient encore dans leurs petits patins.