Le Genevois a rendu la tâche difficile à Patrick Fischer. Mais le sélectionneur national pourrait le retenir pour les Mondiaux en mai…

 

Dans un coin de sa tête, là où se nichent ses petits secrets, il a espéré que Patrick Fischer l’appelle pour lui annoncer une grande nouvelle. Qu’il était retenu pour les Jeux olympiques de Pyeongchang. Or, si Noah Rod a bien reçu, ce lundi, un coup de fil du sélectionneur national, ce n’était pas pour l’inviter à se rendre en Corée du Sud avec l’équipe de Suisse.

Quennec de plus en plus seul, les autorités politiques prudentes, des soutiens excédés, la Ligue suisse aux aguets: le point

 

Laminé par un maelström incessant qui l’emporte dans les tréfonds depuis plusieurs semaines déjà, Genève-Servette reste aux abois. L’apport de 1,2 million annoncé par le trio Quennec-Gillis-Gall a sans doute offert une bouffée d’oxygène à un club exsangue, mais en réalité, l’effort ponctuel représente l’avers et le revers d’une même médaille, toujours frappée du sceau de l’urgence.

Après un début d’hiver pourri par deux blessures, le défenseur a rasé ses poils

 

Il s’est dit que ça suffisait… La barbe! Sans crier gare, Eliot Antonietti a joué du rasoir. Un véritable choc pileux pour se relancer au mieux. «J’ai pris tout le monde par surprise. Même mes proches n’étaient pas au courant, sourit le gentil géant des Vernets. Mes coéquipiers non plus ne s’y attendaient pas. Lorsque je suis arrivé vendredi aux Vernets, certains ne m’ont pas reconnu et m’ont dit: «Bonjour monsieur!»