GE Servettes’est battu dans tous les recoins de la fosse aux Ours. Résultat? Une lourde défaite. Son fort engagement aurait mérité mieux.

 

Il reste moins de deux minutes à jouer dans le 1er tiers. Cody Almond rentre prématurément aux vestiaires. Il ne réapparaîtra plus sur l’aire de jeu. Ce nouveau coup du sort (GE Servette déplore déjà un grand nombre de joueurs à l’infirmerie) est venu clôturer tristement un premier «vingt» n’ayant guère souri aux hommes de Chris McSorley.

 

Le gardien de GE Servette a passé une nouvelle soirée à se faire bombarder par l’adversaire. Auteur de 38 tirs cadrés, Bienne a largement mérité les trois points.

 

Intéressante statistique que celle des shoots cadrés. Or que constate-t-on depuis le début de la saison? Robert Mayer est clairement le gardien le plus sollicité de la LNA. Et de très loin.

 

CRISE(S?) Les manœuvres orchestrées en coulisses par le président Hugh Quennec provoquent d’importants remous au sein du club. La crise structurelle n’est désormais pas loin de se prolonger sur la glace après la fin de match observée hier contre les Langnau Tigers. La manière dont Jim Slater et ses hommes se sont fait avoir dans les dernières minutes du temps réglementaire n’a pas échappé à Lorne Henning, le «conseiller» technique mis dans les pattes de Chris McSorley. «Je ne vois pas les choses comme ça, dit l’Ontarien face au micro.

Le jour de ses 54 ans, le patron de GE Servette a vécu un drôle de match qui s’est mal terminé. En prolongation, Vukovic a commis l’irréparable devant Brunner.

 

Au moment du décompte final, GE Servette va-t-il regretter amèrement les 62 secondes passées à 5 contre 3 juste après la mi-match – il aurait pu marquer le 3-0 et tirer la prise? Ou va-t-il se mordre les doigts d’avoir facilité la tâche de son adversaire par le truchement de deux erreurs individuelles monumentales commises par Roland Gerber (48e) et Daniel Vukovic durant la prolongation (62e)? Ce n’est pas exclu.

 Les Tessinois ont ravi l’avantage de la glace à GE Servette en s’imposant 5-0 lors de l’acte I des demi-finales des play-off. Ils ont livré un match très solide.

 

Oubliez le HC Lugano de 2014 et de 2015. Rayez de vos mémoires l’image de cette Belle tessinoise rudoyée, maltraitée, puis éliminée proprement par la Bête genevoise. Laissez de côté les poussiéreux souvenirs d’une équipe terriblement talentueuse avec le puck, mais vite déstabilisée quand l’adversaire lui rentrait dans le lard – spécialité servettienne s’il en est.

 

Goran Bezina, 36 ans, va disputer son 102e match de play-off en LNA ce soir face à Lugano. L’indéboulonnable leader et capitaine de GE Servette se dit «serein».

 

Goran Bezina, pour la troisième année de suite, vous défiez Lugano en play-off. Avant cette série, vous vous dites plutôt «jamais deux sans trois» ou «deux c’est assez, trois c’est trop»?

 

Ni l’un ni l’autre. Je me dis juste que nous avons battu cette équipe les deux années précédentes, mais que ce n’est plus la même.

 

Le contexte entourant la demi-finale entre GE Servette et Lugano, qui débute demain aux Vernets, est moins explosif que celui des séries de 2014 et de 2015.

 

Evoquer une entente cordiale entre GE Servette et Lugano correspond, à ce stade naissant d’une troisième intrigue restant à écrire, à la réalité. Par rapport à 2014 et à 2015, l’atmosphère entourant ce duel sur la route menant au titre est moins toxique.

 

Avec un alignement modifié, les Fribourgeois ont remporté leur premier pointdu quart de finale face à GE Servette.

 

Il était minuit moins cinq pour FR Gottéron. Si l’équipe de Gerd Zenhäusern voulait prolonger sa saison, elle était contrainte de vaincre face à GE Servette. Ce qu’elle a réussi à faire au terme d’un match où elle a utilisé des qualités typiquement genevoises pour s’imposer 3-0: l’exploitation de rebonds accordés par le gardien et un power play efficace.

 

 Chris McSorley agit, depuis le début de la série contre FR Gottéron, comme son équipe: tout en contrôle, tout en maîtrise. Quel changement par rapport au passé, récent ou non!

 

Trois actes déjà joués dans le quart de finale entre GE Servette et FR Gottéron, zéro coup de gueule signé Chris McSorley, nulle saillie envers l’arbitrage, la qualité de la glace, le ciel ou la terre: le patron des Vernets respire la sérénité.