Comme le veut la tradition aux Vernets, l’invité qui donne le coup d’envoi de la partie doit enfiler le tricot des Aigles et lancer au public: «Ici c’est Genève, allez les Grenat!» Parce que ce n’était pas l’endroit et le moment de jeter de l’huile sur le feu, Stan Wawrinka ne pouvait décemment pas monter au filet. Le tennisman vaudois, dont le cœur bat pour le Lausanne HC, a préféré s’abstenir. Il s’est même présenté sur la glace avec un maillot noir des Lions!

Genève-Servette a retrouvé son état d’esprit, une équipe et son public. Bienne s’est cassé les dents contre des Grenat insatiables.

 

Depuis son arrivée à Genève, Craig Woodcroft le répétait à l’envi, à qui voulait bien l’entendre: qu’il fallait être patient, qu’il savait où il allait et par quelles étapes il faudrait passer pour y arriver. Qu’on devait lui faire confiance, qu’une fois que ses hommes auraient saisi toutes les subtilités de son système, ce Genève-Servette serait difficile à battre. Il ne nous avait pas menti…