Si les vilaines turbulences qui ont secoué Genève-Servette appartiennent au passé, elles ont malgré tout retardé la préparation de la prochaine saison. Sur le marché des transferts, quelques semaines de retard, c’est parfois un monde. Mais si les Aigles peuvent se sentir déplumés avec les départs de Da Costa, Spaling, Loeffel, Riat ou Traber, ils peuvent à nouveau compter sur Chris McSorley et ses contacts.

 

Quennec de plus en plus seul, les autorités politiques prudentes, des soutiens excédés, la Ligue suisse aux aguets: le point

 

Laminé par un maelström incessant qui l’emporte dans les tréfonds depuis plusieurs semaines déjà, Genève-Servette reste aux abois. L’apport de 1,2 million annoncé par le trio Quennec-Gillis-Gall a sans doute offert une bouffée d’oxygène à un club exsangue, mais en réalité, l’effort ponctuel représente l’avers et le revers d’une même médaille, toujours frappée du sceau de l’urgence.

Hockey sur glace La crise qui secoue GE Servette est grave. Le dernier coup de tonnerre est immense: il émane de la Ville de Genève. Dans les faits, le club grenat doit s’acquitter d’un loyer pour la location de la patinoire des Vernets. Le paiement s’effectue en trois tranches, au mois d’août, au mois de décembre et à la fin de la saison. Or la première tranche, celle d’août, n’a toujours pas été réglée malgré trois rappels envoyés par la Ville de Genève.

 

Plusieurs pistes sont à l’étude. Dont celle d’une aide immédiate au club…

 

Le tumulte qui agite violemment Genève-Servette suscite des vocations. Sur la glace, elles concernent l’équipe, avec des Aigles qui doivent se reprendre ce vendredi soir, après deux cinglantes défaites contre Bienne. Mission: reprendre des couleurs sur la glace, contre Davos, aux Vernets. En coulisse, il s’agit pour les dirigeants de trouver des solutions à l’étranglement financier qui asphyxie le club en ce début d’année.