La manière dont le LHC a perdu ce derby contre un GE Servette décimé par les absences est inexcusable. Il convient désormais de l’écrire, le pensionnaire de Malley 2.0 est en crise. Le moment est aussi venu d’arrêter de gratter les fonds de tiroir pour trouver du positif dans les rangs vaudois – deux bonnes prestations d’affilée de Huet, un top scorer percutant offensivement, des étrangers au top, etc.

 

Le comité de pilotage (COPIL) du projet de patinoire du Trèfle-Blanc se réunit en fin de matinée. Ce qui en ressortira peut mettre GE Servette en situation très critique.

 

La réunion du comité de pilotage (COPIL) du projet de nouvelle patinoire au Trèfle-Blanc est cruciale pour GE Servette et son avenir à court terme. C’est en fin de matinée, probablement dans l’un des bâtiments historiques de la rue de l’Hôtel-de-Ville, endroit où se concentre une bonne partie du pouvoir cantonal genevois, que les discussions auront lieu.

 

Anne Emery-Torracinta, présidente du comité de pilotage de la nouvelle patinoire au Trèfle-Blanc, nous a reçus pour évoquer le dossier GE Servette.

 

Madame la conseillère d’État, GE Servette HC SA a envoyé un communiqué de presse il y a huit jours pour réclamer 500 000 francs de subventions dues par le canton et une avancée décisive dans le dossier de la nouvelle patinoire du Trèfle-Blanc. Comment jugez-vous ce procédé?

 

Il faut tirer un coup de chapeau aux Genevois. Ils ont su faire fi des problèmes financiers qui risquent de leur tomber dessus dès le mois de décembre si leur hiérarchie ne trouve pas de solution rapidement à l’importante crise traversée. Malgré la tempête dans laquelle le propriétaire du GSHC Hugh Quennec navigue à vue, Romy et Cie ont su resserrer les rangs. Ils ont aussi profité de l’indiscipline dont Lausanne s’est fait l’auteur à l’occasion d’un derby de petite cuvée.