Malgré une sixième défaite des Aigles sur la route, à Rapperswil, le coach des Vernets garde son calme avant la venue de Langnau

 

«Affreux», «honteux», «affligeant»: sur les réseaux sociaux, on n’est pas tendre avec un Ge/Servette indigne de son rang mardi à Rapperswil. Les Aigles, qui ont battu de l’aile dans la patinoire du dernier de classe, ont déclenché la colère des supporters et même des dirigeants, qui ne cachent pas leur grosse frustration. Chris McSorley, lui, n’a pas (encore) sorti le fouet.

Le nouvel étranger des Aigles ne vise rien de moins que le titre national. Son expérience (798 matches en NHL) sera précieuse

 

S’il se couche volontiers devant son charmant bouledogue anglais de quatre ans, s’il cède «lamentablement» lorsqu’il couine ou qu’il lui tend sa patte, une fois qu’il se trouve avec sa tunique sur la glace, il n’y plus de sentiments. L’aigle sur son tricot le rend rapace! Daniel Winnik dit aimer déjà beaucoup ce maillot «si chargé d’histoire».

 

Toujours privés de deux étrangers, les Genevois se sont offert, avec leur cœur, la peau de l’ours bernois. Et avec la manière…

 

Comme le chantait le grand Charles Aznavour dans un temps que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître, les Servettiens ont emmené tout leur public, les jeunes et les anciens, «au bout de la terre, au pays des merveilles». Après avoir touché les étoiles, lundi, contre les New Jersey de Nico Hischier, les Bernois, qui étaient visiblement encore dans la lune, sont tombés de haut.