De retour d’un test   en NHL, le Servettien a constaté que les Grenat, victimes d’une nouvelle sortie de route à Langnau, n’ont pas changé…

 

A peine avait-il reposé ses pieds sur le sol genevois, jeudi après-midi à Cointrin, qu’il a sauté dans le bus des Grenat, direction Langnau. S’imaginait-il qu’il allait retomber de si haut, que ses camarades se cherchaient toujours autant sur la glace qu’avant son départ?

 

Face à un champion qui possédait les meilleures cartes, Genève-Servette a su marquer au bon moment et résister à l’attaque des Ours

 

On n’aime pas ces histoires où le plus petit, le héros, celui qui vous a fait pleurer, meurt toujours à la fin. Où c’est forcément le plus grand, le plus beau, le plus fort, qui lève constamment les bras juste avant d’envoyer le générique. Comme l’équipe d’Allemagne à la Coupe du monde de foot. Ou lorsqu’il s’agit de hockey en suisse, c’est Berne qui récolte les lauriers.

 

Genève-Servette, dans un grand soir, s’est montré très séduisant contre un Lausanne qui s’est cassé les dents sur son système

 

Fallait-il s’inquiéter? La réponse est tombée ce jeudi soir. Le public, qui n’était pas forcément convaincu après les matches de préparation, est reparti cette fois-ci rassuré, comblé. Même s’il est toujours délicat de tirer des conclusions un brin hâtives après un premier match, ce Ge/Servette-là, qui évoluait sans Mayer, Douay, Rod, Impose, Vukovic et on en passe, a vraiment fière allure.

 

Ge/Servette est-il d’attaque? Le jeune espoir grenat en est persuadé. Réponse jeudi aux Vernets contre Lausanne

 

Régler le système de jeu, gagner des engagements, réussir des combinaisons: en un mot, reproduire, tout simplement, ce que l’on a travaillé la semaine à l’entraînement. Voilà à quoi sert un match de préparation, qui plus est le dernier avant que les choses sérieuses ne commencent vraiment.