Les Servettiens, qui n’avaient plus battu Zoug depuis trois ans, se sont offert un joli cadeau face au leader avant d’aller à Bienne

 

Parce que c’est bientôt Noël, voilà déjà un joli paquet sous le sapin des Servettiens: la tête du leader! Après Zurich et Lausanne, les Aigles, qui ont pris de la hauteur en cette fin d’année, ont réussi la passe de trois, de quoi, avant de se rendre ce samedi soir à Bienne, passer le réveillon avec le sourire.

 

Ge/Servette a tenu 48 minutes avant de craquer dans le dernier tiers. Il fallait marquer avant, mais comment?

 

Quand les éléments semblent se liguer contre toi, avec une infirmerie qui ne désemplit pas, souviens-toi que l’avion décolle toujours contre le vent, pas avec. Cela aurait pu être une citation de Chris McSorley, mais c’est Henry Ford qui a écrit ça dans une autre vie.

 

Les Genevois, qui auraient dû se qualifier pour les demi-finales  de la Coupe, ont pris  des pénalités qui ont relancé les Bernois

 

C’est l’histoire d’un mec, fan de Ge/Servette, qui était parti un soir d’octobre, avec une grosse colère en jurant qu’on ne le reprendrait plus de sitôt dans des gradins aux Vernets ou ailleurs. Ce soir-là, les Aigles, sans âme, s’étaient inclinés 6 à 2, après avoir reçu une belle leçon de hockey par Langnau.

 

Giflés à Berne mardi, les Grenat s’en vont ce jeudi à Lugano. Sont-ils capables de réagir? Témoignages d’experts

 

Et un, et deux, et… sept-zéro! À Berne, Ge/Servette, dominé dans tous les compartiments du jeu, a touché le fond. Septième déplacement pour autant de désillusions. Les Aigles poursuivent leur descente aux enfers. Avec, en prime, cinq buts encaissés en box-play, 57 minutes de pénalité et une pénalité de match. Plus dure est la chute.

 

Capitaine de Ge/Servette, Noah Rod a toujours cru que les Aigles, encore menés 4-2 par Ambri à la 55e, pouvaient gagner

 

Esprit, es-tu là? Aux Vernets, on l’a longtemps cherché, samedi. Sur la glace, les joueurs de Chris McSorley ont subi le jeu plus simple et efficace de leur adversaire, un Ambri qui semblait avoir partie gagnée à dix minutes de la fin, lorsque Fabio Hofer a fait trembler les filets grenat pour la quatrième fois. Encore une fois, il avait manqué aux Grenat plus de conviction pour éviter la crise.