Pourtant privés de leurs fers de lance, les Genevois ont réussi à imposer leur grinta aux Tessinois et mènent 3-2 dans la série. La suite demain

 

«C’est le moment de la saison où je suis peut-être le plus fier de mes hommes!» A quoi ça tient une série. Il est 22 h 45 à la Resega et McSorley a un sourire aussi large que sa déception était immense samedi dernier aux Vernets…

 

Auteur d’un geste stupide samedi au Tessin, le gardien de Ge/Servette doit céder son poste ce soir à un junior plein d’espoirs

 

Et si le gardien No 1 des Vernets, déjà blessé plusieurs fois cette saison, devait céder sa cage lors des play-off? Cette question ne s’était encore jamais posée lorsque Tobias Stephan se trouvait devant le filet de Ge/Servette. Ou alors une fois, en championnat, après qu’il eut lancé de rage sa canne sur Benjamin Plüss sur la glace de la BCF Arena de Fribourg…

 

Chris McSorley n’est pas tendre avec son ex-joueur qui a rejoint Lugano. Interview à la veille du premier choc des play-off au Tessin

 

«Je vais aller m’acheter le déguisement du diable cet après-midi avec une fourche et les cornes!» Chris McSorley, qui a promis l’enfer à Lugano, est fin prêt à la veille de défier les Tessinois en quart de finale des play-off.

 

Qu’est-ce qui vous fait penser que vous possédez, à la veille de ce premier match, toujours «la meilleure équipe que vous n’ayez jamais eue» auparavant?

Ge/Servette, battu hier soir 3 à 0 à Rapperswil, avait la tête ailleurs. Samedi les choses sérieuses commencent avec les play-off au Tessin

 

«Qui que ce soit à la 3e place, on leur promet l’enfer!» Chris McSorley est déjà en mode play-off, tout excité à l’idée que «les choses sérieuses» vont enfin pouvoir commencer. L’optimiste regarde la rose, dit-on, il ne voit pas les épines. Le match d’hier soir à Rapperswil? Un de plus à jouer, le dernier du tour de chauffe, un de trop pour le 6e du classement, qui a patiné, sans plus.

 

En déplacement à Rapperswil, les Servettiens sauront ce soir s’ils défieront dès samedi Zoug, Lugano ou Davos lors des play-off

 

Dans le bureau de Chris McSorley, il y a la Coupe Spengler bien en évidence, des images de la Winter Classic et d’autres souvenirs de ses treize ans passés à Genève, mais aucune trace de boule de cristal ou de cartes de tarot.