Après une blessure lors du premier match à Fribourg, revoilà le défenseur grenat hypermotivé avant de défier deux fois les Zurich Lions.

 

Une fois qu’il a enlevé son casque, son plastron, ses patins, il est arrivé à notre «rendez-vous», douché, changé, avec le sourire et plein de fourmis aux pieds. Jonathan Mercier, qui n’a plus joué depuis le 9 septembre à Fribourg, est impatient de retrouver la compétition. «Depuis que j’ai reçu le feu vert du médecin, je n’en peux plus, c’est la fête à la maison!»

Selon des sources new-yorkaises, l’Américain de poche (163 cm),  aux 403 matches de NHL, sera le 5e étranger des Aigles

 

Il fallait juste être patient pour nouer la gerbe. Et qu’on le libère de ses attaches en NHL! Depuis le départ de Mike Santorelli, blessé et mal dans sa peau en Suisse, son nom revenait avec insistance. Nathan Gerbe à Ge/Servette? Comme il n’a pas été repêché par un club de la plus grande ligue du monde, il portera le maillot grenat. Selon la presse new-yorkaise, c’est fait!

 

Privé de nombreux joueurs, le coach de Ge/Servette a lancé trois juniors dans la bataille face au leader zougois. Les Grenat mal payés

 

Ce n’est un secret pour personne, comme Del Curto à Davos, Chris McSorley n’est pas un coach comme les autres. Capable de sortir son gardien alors que sa formation évolue avec déjà deux hommes de plus, cet as du poker, bluffeur à ses heures, est prêt à tout ou presque pour faire marquer et gagner son équipe.

 

Ge/Servette s’incline lourdement. Mais il a surtout perdu Kay Schweri et Cody Almond hier

 

Yoann Massimino, Thomas Heinimann, Damien Riat qui jouent ensemble dans la plus grande patinoire du pays. Trois gamins des Vernets qui ont du sang grenat qui coule dans les veines et qui se passent le puck comme à la belle époque des Moskitos. L’histoire aurait été belle, presque parfaite si cette scène de la fin de la seconde période ne s’était pas déroulée un soir de défaite.

 

A 28 ans, il brille avec les Aigles. Mais avant cela, personne ne lui avait donné sa chance en LNA. Portrait d’un joueur atypique et attachant

 

Il patine dans le bonheur. Mais est-ce vraiment une surprise? A y regarder de plus près, il y a comme une certaine forme de logique à voir Tim Kast briller de mille feux. Il y a même une vraie satisfaction à constater que l’intelligence et le talent peuvent permettre à un gamin de réaliser son rêve. Fût-ce sur le tard.