A Davos, ce n’était plus la fête. Plus que la défaite (5-1), ce sont les nombreuses erreurs qui sont pointées du doigt

 

En prenant la route dès 7 heures dimanche, les Genevois savaient à quoi s’attendre. L’heure de la reprise du championnat avait sonné et l’adversaire s’annonçait coriace. Sur le coup des 13 h 30, l’équipe débarque dans la station grisonne, un endroit qu’elle connaît désormais sur le bout des gants et où elle a ses petites habitudes. Mais voilà, l’ambiance n’est plus celle de la Coupe Spengler et la fin d’après-midi va vite s’apparenter à un calvaire.

Face à Helsinki, deuxième de KHL, les Genevois se sont qualifiés pour les demi-finales. Ils joueront demain

 

Et si Genève-Servette, qui y tient dur comme fier, conservait son trophée? La Coupe Spengler est décidément magique pour les Genevois, invaincus dans cette compétition depuis 2010 (deux défaites contre Saint-Pétersbourg), soit lors de leur première participation où ils avaient été éliminés en demi-finale par les Russes de Yashin.

 

Le manager et coach de Ge/Servette se confie sous le sapin. Il parle de lui, de son club et de la Spengler

 

Et si son souhait se réalisait une deuxième fois? «Mon plus beau cadeau serait de piquer à nouveau la Coupe à mon ami Arno Del Curto!» C’est ce qu’a demandé Chris McSorley, le 25 décembre, à Santa Claus. Très généreux, le Père Noël des Grisons a, lui, déjà exaucé une partie de son vœu, hier après-midi, lors du match d’ouverture de la Coupe Spengler. La suite? Demain!

 

A Zurich, face à des Lions plus forts, les Genevois ont fait preuve de beaucoup d’abnégation. Reste à confirmer ce soir face à Bienne

 

Et à la fin, disons-le d’emblée, c’est le meilleur qui a gagné. Mais avant que le public des ZSC ne se lève comme un seul homme, qu’il savoure ce nouveau succès mérité, il s’en est fallu d’un rien, d’un puck, d’une canne, d’un patin, tout simplement d’un penalty, pour que cette rencontre de qualité ne tourne de l'autre côté.