Le Canadien est venu encourager les Servettiens, mais cela n’a pas suffi. Kloten, sans Denis Hollenstein, profite d’un cadeau grenat

 

Joueur de poker hors pair, toujours prêt à prendre des risques suicidaires, Chris McSorley, qui déteste par-dessus tout la défaite, a tout tenté, en sortant son gardien à 3’19’’ de la fin, pour permettre à son équipe, à six contre quatre, d’égaliser. Mais il était écrit que ce ne serait pas son soir, que l’Aigle battrait de l’aile en situation spéciale…

 

Alors que Lombardi arrive ce matin à Genève, le boss des Aigles n’envisage aucun départ. Kloten est ce soir aux Vernets

 

Quand il ferme aujourd’hui les yeux, c’est pour mieux s’ouvrir les cieux: il se revoit à Genève, au milieu des étoiles, jouant à nouveau comme un dieu. «J’ai hâte de me mettre en forme et de me retrouver sur la glace avec les gars!»

 

Comme à Ambri, les Genevois ont mis de l’émotion dans leur jeu pour s’imposer cette fois-ci en prolongation…

 

Il s’appelle Damian Wayne Rivera, il est né la semaine passée et il ne le sait pas encore, mais son papa lui a offert un sacré cadeau. Il lui a dédié son but et la victoire hier soir à Bienne. Il l’avait promis. Auteur de la deuxième réussite des Aigles, c’est bien Chris Rivera, d’une reprise rageuse, qui a mis ses copains sur le bon chemin, celui qui passait samedi passé par Ambri…

 

En reculant, le capitaine a rassuré les arrières d’un Ge/Servette qui revoit la vie en rose avant de se rendre ce soir à Ambri

 

«On ne peut plus continuer ainsi!» Mais comment rallumer la flamme? Après avoir touché le fond mardi face à Briançon, ce n’était pas seulement un cri du cœur de Juraj Simek, mais un appel au secours. «Les défenseurs et les attaquants, nous devons tous travailler ensemble», ajoutait un Daniel Rubin conscient, lui aussi, que la crise couvait et qu’une défaite hier soir contre Rapperswil aurait été catastrophique.

 

Robert Mayer, qui devrait relayer son pote Christophe Bays ce soir contre Briançon, est prêt à montrer sa valeur dans la cage grenat

 

C’était un dimanche à midi. Il s’en souvient comme si c’était hier. Il n’avait pas encore 9 ans, mais il n’oubliera jamais qu’en ce mois de février 1998, c’est la République tchèque, son pays d’origine, qui avait battu la Russie en finale des Jeux olympiques de Nagano.

 

Dans le Jura, les Genevois ont assuré l’essentiel en 22 minutes avant de gérer cette qualification en Coupe de Suisse

 

«On vous remercie de ne pas écraser cette équipe qui a déjà assez de souci en championnat…» Le vœu de ce fan d’Ajoie, qui craignait une grosse déculottée hier soir à Porrentruy, a été exaucé. Cela s’est même terminé par une photo de famille, au milieu de la glace avec les deux équipes, c’est aussi ça l’esprit de la Coupe.